je fais un don

Sélectionnez un moyen de paiement
Informations personnelles

Termes

Total du don : €1,00

Témoignages
A la rencontre de l’autre

Laure Hélène

20 ans raconte son premier voyage au Vietnam 

Cet été j’ai passé le mois de juillet au Viêtnam du coté de Hué grâce à l’association. C’était mon premier grand voyage à l’étranger. J’ai vécu une très belle expérience, riche en rencontres et en découvertes.

J’ai donné des cours d’anglais dans le village de Cay Da (50 km au nord de Hué) à des jeunes de 13 à 16 ans. Ce n’est pas facile de donner des cours de langue lorsqu’on ne parle pas la langue locale ; je me contentais surtout de leur apprendre la prononciation et du vocabulaire sur différents thèmes.

Chaque fois que je donnais un cours à une classe, j’étais impressionnée par la motivation et l’écoute des élèves. Lorsque je les interrogeais sur ce qu’ils voulaient faire plus tard, la plupart répondait qu’ils rêvaient de quitter la campagne pour travailler en ville.

J’ai eu la chance d’être accueillie par Thu Diem, jeune vietnamienne dynamique de 21 ans, parlant très bien anglais et bénévole pour EDV.

Elle et sa famille m’ont hébérgée3 semaines près de Cay Da ; ils habitent au milieu des rizières, dans un tout petit village de 12 maisons tout au plus, traversé par un bras de rivière.

Ce sont des gens qui vivent modestement ; ils sont accueillants, gentils et très souriants, le cœur sur la main.

J’ai découvert une façon de vivre simple, rythmé par le cycle du soleil…

Ce voyage m’a beaucoup apporté : aller à la découverte d’un pays éloigné du notre et vivre dans des familles et une belle façon de découvrir une nouvelle culture. Cela ouvre l’esprit sur d’autres horizons. On apprend autant sur les autres que sur soi-même. La plus belle richesse des vietnamiens que je retiendrai est leur sourire ! (2017)

Rencontre d’Emma
et de Ti Na

Lors de mon passage au Vietnam en 2015, j’ai rencontré Ti Na, ma filleule ; j’ai appris plus tard qu’elle n’avait pas de père et que sa mère était décédée récemment. Elle vit actuellement avec sa grand-mère dont elle s’occupe, dans une maison construite par l’autorité locale de Quang Tri.

J’ai eu l’occasion de rencontrer sa tante qui vit à Hué et qui m’aide maintenant à garder contact avec Ti Na. 

Témoignage de Quynh Anh, étudiante au foyer Sai à HCM. (2016)

Voici un « Xin Chao » – un bonjour du Viêtnam. Mon nom est Quynh Anh et j’ai 31 ans. Je suis diplômée de l’université des sciences humaines et sociales, et j’ai aussi un MBA, passé il y a 3 ans à l’université de Ho Chi Minh (HCM). Maintenant je travaille à la Southern Airport Transportation en tant que directrice du centre logistique. Je suis mariée et j’ai un petit garçon de 2 ans. Il y a 11ans, quand j’ai décidé de reprendre des études, la vie n’était pas aussi rose que je le croyais. Mon père nous a quittés quand j’avais 14 ans et ma mère a du alors travailler dans une usine pour élever ses 3 enfants.

Pour ce retour à l’université, le cout de la vie et les frais de scolarité dans cette ville affairée qu’est Ho Chi Minh, étaient un vrai souci pour ma famille. Mais ma rencontre avec Sai, qui gère les parrainages pour Enfants du Vietnam, a été une sorte de miracle ; elle m’a permis d’envisager de poursuivre mes études par l’intermédiaire de l’association. Alors comme un don du ciel, j’ai eu une marraine en France qui m’a aidée durant 4 années…

Soyez certains que cette aide offre une vraie chance d’assurer un meilleur avenir aux enfants que nous sommes. 

Marie Jo, marraine à Bao Loc

C’est un voyage au bout du monde ou presque… et on en revient des souvenirs plein la tête et le cœur…

Le Vietnam, pays du paradoxe.

Une campagne luxuriante, variée, vibrante de vie, où de petites gens, les dos courbés, fatigués, épuisés même, travaillent sans relâche.

Ils peuvent porter le courage en étendard, c’est une spécificité toute vietnamienne.

Beaucoup de femmes rencontrées pendant ce voyage : des femmes belles, jeunes ou moins jeunes, courageuses, volontaires, réalistes, toutes responsables et impliquées dans l’éducation de leurs enfants pour qui elles veulent une vie meilleure. Elles m’ont émue et profondément touchée. Leur regard, leur tendresse envers leur marmaille vous atteint droit au cœur

Ces bébés, ces petits enfants, aux yeux si profonds, si étonnés, si graves, ne peuvent laisser indifférents… j’ai eu bien souvent l’impression face à leur regard que j’étais en auscultation.

Les ados eux, comme partout, ont le privilège de cet âge. L’insouciance, une certaine forme de légèreté et heureusement…

Car la vie au Vietnam est dure, sans concession. Rien n’est dû, tout est à gagner. Mais à quel prix ???

A contrario de ces campagnes isolées, Sapa et sa région du nord, Bao Loc et ses superbes hauts plateaux, Sadec et le delta du Mékong, les villes, Hanoi et surtout Saigon regorgent d’établissements luxueux, de restaurants hauts de gamme, de galeries commerciales hors normes.

Grâce à Odile, à sa vitalité, à sa compassion, à son amour pour le Vietnam et ces gens, j’ai pu côtoyer et visiter ce pays hors des sentiers battus. Le vrai, l’authentique, le désolant et le touchant, il y a tant à dire.

« Rendez-vous en terre inconnue », j’ai eu vraiment l’impression de vivre le même événement… C’était mon premier contact avec ce pays, ces habitants, ce fut déroutant, fatiguant, éprouvant, mais riche d’émotions, de sensations, de questionnements…

J’ai une pensée affectueuse pour Sai, si dévouée, si gaie, si chaleureuse, et pour toutes ces religieuses sans qui, là-bas, rien ne se ferait

Je remercie ces familles totalement démunies et qui nous ont toujours amicalement accueillies. Merci à tous ceux que j’ai côtoyé et longue vie aux Enfants du Vietnam.