C’est un voyage au bout du monde ou presque… et on en revient des souvenirs plein la tête et le cœur…
Le Vietnam, pays du paradoxe.
Une campagne luxuriante, variée, vibrante de vie, où de petites gens, les dos courbés, fatigués, épuisés même, travaillent sans relâche.
Ils peuvent porter le courage en étendard, c’est une spécificité toute vietnamienne.
Beaucoup de femmes rencontrées pendant ce voyage : des femmes belles, jeunes ou moins jeunes, courageuses, volontaires, réalistes, toutes responsables et impliquées dans l’éducation de leurs enfants pour qui elles veulent une vie meilleure. Elles m’ont émue et profondément touchée. Leur regard, leur tendresse envers leur marmaille vous atteint droit au cœur
Ces bébés, ces petits enfants, aux yeux si profonds, si étonnés, si graves, ne peuvent laisser indifférents… j’ai eu bien souvent l’impression face à leur regard que j’étais en auscultation.
Les ados eux, comme partout, ont le privilège de cet âge. L’insouciance, une certaine forme de légèreté et heureusement…
Car la vie au Vietnam est dure, sans concession. Rien n’est dû, tout est à gagner. Mais à quel prix ???
A contrario de ces campagnes isolées, Sapa et sa région du nord, Bao Loc et ses superbes hauts plateaux, Sadec et le delta du Mékong, les villes, Hanoi et surtout Saigon regorgent d’établissements luxueux, de restaurants hauts de gamme, de galeries commerciales hors normes.
Grâce à Odile, à sa vitalité, à sa compassion, à son amour pour le Vietnam et ces gens, j’ai pu côtoyer et visiter ce pays hors des sentiers battus. Le vrai, l’authentique, le désolant et le touchant, il y a tant à dire.
« Rendez-vous en terre inconnue », j’ai eu vraiment l’impression de vivre le même événement… C’était mon premier contact avec ce pays, ces habitants, ce fut déroutant, fatiguant, éprouvant, mais riche d’émotions, de sensations, de questionnements…
J’ai une pensée affectueuse pour Sai, si dévouée, si gaie, si chaleureuse, et pour toutes ces religieuses sans qui, là-bas, rien ne se ferait
Je remercie ces familles totalement démunies et qui nous ont toujours amicalement accueillies. Merci à tous ceux que j’ai côtoyé et longue vie aux Enfants du Vietnam.